JUILLET 1591* I7I

lemens de proceder contre lui en tant que de besoin.

Dans le méme mois, le roi de Navarre, soit qu'il fût choqué des bulles monitorialcs, soit qu'il voulut obvier aux nouveaux attentats du Pape et de ses adhcrans contre la France, soit qu'il fût sollicité par plusieurs de rendre paisibles ses sujets tant de l'une que de l'autre religion, donna un edit contenant l'établissement des edits de pacification, dont la revocation avoit causé tant de grands maux à l'Eglise et à l'Etat.

Le cardinal de Bourbon (0, qui étoit présent lorsque le Roy demandoit l'avis de son conseil sur cet edit, en prit occasion pour se déclarer le chef d'un tiers parti, en disant avec feu que le royaume de France nesubt-isteroit pas long-temps si on y toleroit deux differentes religions, et que ces nouvelles doctrines l'anéantiroient bien-tôt.

Quelques jours après, les cardinaux, arche vêque*, évêques, abbés et autres ecclesiastiques du parti du roy de Navarre, s'assemblèrent d'abord à Mantes, et puis à Chartres, pour se conformer à ladite déclaration. fl» examinèrent les bulles da Pape, la maniere dont la publication en avoit été faite par le nonce LanaViatao, le motif qui avoit porté le Pape à les donner, hl «ar ce aiant trouvé nombre de naliites considérables tant par rapport au droit de la couronne que par rapoort aux prlvlLes-çt de HL^L». zï«. sar*, far-rot un d«*-Bt qui ôêdarocl «sdî-les bs-j» *:—**. urrmtm. *+ -• ï^*--rées par it* ê^rarjas-tr* : usu* yjvrtiaA *e 4kfar.:z de V&U*ctx=jeiz an Sase Sjft£*.

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	JUILLET 1591* I7I lemens de proceder contre lui en tant que de besoin. Dans le méme mois, le roi de Navarre, soit qu'il fût choqué des bulles monitorialcs, soit qu'il voulut obvier aux nouveaux attentats du Pape et de ses adhcrans contre la France, soit qu'il fût sollicité par plusieurs de rendre paisibles ses sujets tant de l'une que de l'autre religion, donna un edit contenant l'établissement des edits de pacification, dont la revocation avoit causé tant de grands maux à l'Eglise et à l'Etat. Le cardinal de Bourbon (0, qui étoit présent lorsque le Roy demandoit l'avis de son conseil sur cet edit, en prit occasion pour se déclarer le chef d'un tiers parti, en disant avec feu que le royaume de France nesubt-isteroit pas long-temps si on y toleroit deux differentes religions, et que ces nouvelles doctrines l'anéantiroient bien-tôt. Quelques jours après, les cardinaux, arche vêque, évêques, abbés et autres ecclesiastiques du parti du* roy de Navarre, s'assemblèrent d'abord à Mantes, et puis à Chartres, pour se conformer à ladite déclaration. fl» examinèrent les bulles da Pape, la maniere dont la publication en avoit été faite par le nonce LanaViatao, le motif qui avoit porté le Pape à les donner, hl «ar ce aiant trouvé nombre de naliites considérables tant par rapport au droit de la couronne que par rapoort aux prlvlLes-çt de HL^L». zï«. sar,* far-*rot un d«-Bt qui ôêdarocl «sdî-les bs-j» :—. urrmtm. + -• ï^--rées par it ê^rarj*as-tr : usu* yjvrtiaA e 4kfar.:z* de V&Uctx=jeiz* an Sase Sjft£. -. Ze sos^mui* -c* intotrM. . a^ear« ?«r Ut'Àmr >_ l,.^. ^^* km \tuur uut -a Ij-ÇU- -•-* J»vc«a»» t, t-j^rr-ur* _» u-.ru -__ _>J\|r_ «Lsat ot "••-ajfiv«». bw.»-» «aan.» cwtî fr «lanier* --. . ._Vlf ^ cbef-ut vks>^êA.**

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